Il y a quelques jours, j’ai pu assister à l’avant-première de Florence Foster Jenkins, le nouveau film de Stephen Frears (The Queen, Philomena…). Embarquement immédiat pour 1h50 de poésie, de rires et d’émotions.

Synopsis :
« L’histoire vraie de Florence Foster Jenkins, héritière new-yorkaise et célèbre mondaine, qui n’a jamais renoncé à son rêve de devenir une grande cantatrice d’opéra. Si elle était convaincue d’avoir une très belle voix, tout son entourage la trouvait aussi atroce que risible. Son “mari” et imprésario, St Clair Bayfield, comédien anglais aristocratique, tenait coûte que coûte à ce que sa Florence bien-aimée n’apprenne pas la vérité. Mais lorsque Florence décide de se produire en public à Carnegie Hall en 1944, St Clair comprend qu’il s’apprête à relever le plus grand défi de sa vie… »

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(photos : © Constantin Film Verleih)

Inspiré de l’histoire de Florence Foster Jenkins, le film relate une partie de la vie de la cantatrice au style peu académique.
Hugh Grant offre une prestation remarquable en mari affectueux, prêt à tous les stratagèmes pour que son épouse, souffrante depuis des années de la syphilis et combattant la maladie grâce au chant, ne découvre son absence de talent.
L’immense Meryl Streep, qui a dû apprendre à « mal chanter » pour le rôle, fait de son personnage un être solaire appelant le spectateur à une certaine empathie sans jamais tomber dans un sentiment de pitié ou de moquerie.
Je dois avouer avoir eu un joli fou rire au moment de la première répétition avec le pianiste Cosmé McMoon, joué par Simon Helberg (The big bang theory), ce dernier laissant place à une surprise sincère face au « talent » de son élève « castafioresque ».

A la fin de la projection, la salle a pu échanger avec Stephen Frears. Le réalisateur nous a confié que Hugh Grant qui ne souhaitait plus tourner de film a été conquis immédiatement par le scénario et la perspective de donner la réplique à Meryl Streep. Il  a donc accepté de revenir devant la caméra pour ce rôle.

Fan de biopic, de comédie, de drame sans trémolo, je vous invite à courir au cinéma mercredi (13 juillet 2016) pour découvrir ce film formidable.

Je terminerais  par une citation de la « vraie » Florence Foster Jenkins :
«  Les gens pourront toujours dire que je ne sais pas chanter, mais personne ne pourra jamais dire que je n’ai pas chanté »

 

Bisette
Julia LaVerte

 

ok

 

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